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Acheter une résidence secondaire pour les vacances... mais pas que !

Acheter une résidence secondaire pour les vacances... mais pas que !

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Dans l’inconscient collectif, la « résidence secondaire » est longtemps restée associée à la maison de vacances où l’on se retrouve en famille, durant les périodes de congés, et où l’on se crée pléthore de souvenirs joyeux. Cela reste vrai, bien sûr ! Cependant, à la faveur de la crise sanitaire, la résidence secondaire a aussi pris une nouvelle dimension.... Elle est devenue le moyen de joindre l’utile à l’agréable, en échappant à la folie citadine pour se mettre « au vert » tout en continuant à assurer ses missions professionnelles... Merci le télétravail ! Enfin, au-delà d’être devenue cette sorte d’annexe du bureau, la résidence secondaire reste de la pierre ; et, donc, à priori, un placement toujours profitable. Acquérir une résidence secondaire reste donc une très bonne idée...La preuve dans les lignes qui suivent !

Télétravailler depuis sa résidence secondaire ; quel est le cadre ?

Si la pandémie de Covid-19 a eu au moins un avantage, c’est de rebattre complètement les cartes de l'organisation du travail. Ainsi, sont apparus pléthore de nouveaux concepts : le télétravail, le travail à distance, le flexi-travail, le « Work from anywhere » (travailler de n’importe où...), le coworking... Bref, l’idée est simple, c’est tout simplement d’assumer sa mission professionnelle hors les murs du bureau ! Le chanceux propriétaire d’une résidence secondaire ne peut que s’en réjouir, dès lors que l’équipement - notamment en termes de connexions internet – de la demeure, lui permet d’assurer ses missions de manière optimale. Reste l’aspect juridique... Que dit la loi sur le sujet ? Le droit au télétravail est garanti par la loi depuis 2005. Ses dispositions légales sont prévues aux articles L. 1222-9 et suivants du Code du travail depuis la loi n° 2012-387 du 22 mars 2012 qui définit le télétravail comme « toute forme d'organisation du travail dans laquelle un travail qui aurait également pu être exécuté dans les locaux de l'employeur est effectué par un salarié hors de ces locaux de façon volontaire en utilisant les technologies de l'information et de la communication » (article L. 1222-9 du Code du travail) ». La mise en place dans l’entreprise du télétravail – qu’il soit occasionnel ou à temps complet - passe par un accord collectif entre l’employeur et les représentants du personnel, ou à défaut, l’élaboration d’une charte de télétravail. Dans les deux cas, les conditions d’exercice du télétravail doivent être clairement définies, pour éviter tout malentendu ou conflit. Par ailleurs, l’article L.1222-10 3° du Code du travail prévoit qu’un entretien annuel doit également avoir lieu, au cours duquel sont abordées ses conditions de télétravail. D’un point de vue géographique, la loi n’impose rien, le télétravailleur peut donc travailler d’où il le souhaite... De sa résidence principale, d’un lieu de co-working, ou encore de la fameuse « maison de vacances » ! Cependant, dans le but de s’assurer, par exemple de la continuité de service, de la confidentialité des données relatives à l’activité de l’entreprise, ou de la sécurité des collaborateurs, l’employeur peut être amené à spécifier dans sa charte de travail que ses employés en télétravail sont uniquement autorisés à travailler depuis leur résidence principale. Si ce genre de restriction n’existe pas, il est bon de noter que l’assurance habitation offre une couverture en cas de télétravail, notamment parce qu’un accident qui survient durant les horaires de télétravail - fut-ce dans la maison de vacances - reste dans le périmètre des accidents de travail. Le chanceux télétravailleur autorisé à exercer ses fonctions depuis sa résidence secondaire devra donc songer à en informer son assurance habitation et à souscrire une extension de garantie.

Résidence secondaire : construire un patrimoine et générer des revenus locatifs...

Investir dans une résidence secondaire est un moyen de se faire plaisir en s’offrant un pied à terre dans une région savamment sélectionnée. C’est aussi une opportunité de préparer sa retraite, de diversifier son patrimoine, et de sécuriser une partie de son capital en l’ancrant dans un bien tangible. Choisir une zone attractive pour y nicher son « sweet home » peut en effet constituer un placement sur le long terme permettant d’espérer une belle plus-value (pour rappel le bien sera totalement exonéré de la plus-value immobilière, s’il a été acquis depuis plus de 30 ans), et /ou, une transmission aux générations futures dans un cadre fiscal souvent avantageux. Mais ce n’est pas tout... Avant d’en arriver là, la résidence secondaire peut aussi être source de revenus complémentaires…. En effet, si, par définition, la résidence secondaire est un logement « non occupé la majeure partie de l’année » (moins de 8 mois/ an selon les dispositions de la loi Alur), les dépenses, elles, courent toute l’année (entretien, impôts locaux, consommation d’eau/chauffage/électricité, assurance habitation, etc.) Ainsi, pour faire face à ces frais, les propriétaires ont à leur disposition une large palette de formules locatives au nombre desquelles on trouve :

-       La location longue durée : en rédigeant un bail, par exemple, à destination d’étudiants pour une ou plusieurs années scolaires, ou d’un professionnel qui aurait besoin d’un logement.

-       La location saisonnière : les plateformes type Airbnb, Booking, Abritel, etc. peuvent générer des rentrées d’argent conséquentes, surtout si le bien se situe dans une zone très touristique. Par ailleurs, cette stratégie de location à la nuit ou à la semaine permet au propriétaire de se préserver en toute flexibilité, ses propres créneaux d’occupation.

-       En gîte rural : cela n’a rien d’obligatoire, mais faire classer son bien peut alors permettre de se démarquer de la concurrence... Gîtes de France, Tourisme et handicap, Clévacances... Autant de labels permettant au propriétaire non seulement d’attirer le chaland, mais aussi d’obtenir un abattement de 71% sur les revenus, ainsi qu' une diminution du prix de la taxe de séjour.

-       La location meublée : pour être considéré comme meublé, un logement mis en location avec un bail d'habitation (y compris bail mobilité) doit comporter au minimum les meubles suivants : literie avec couette ou couverture, volets ou rideaux dans les chambres, plaques de cuisson, four ou four à micro-onde, réfrigérateur, congélateur ou compartiment à congélation du réfrigérateur d'une température maximale de -6°, vaisselle en nombre suffisant pour que les occupants puissent prendre les repas, ustensiles de cuisine, table, sièges, étagères de rangement, luminaires, matériel d'entretien ménager adapté aux caractéristiques du logement (aspirateur s'il y a de la moquette, balai et serpillière pour du carrelage.

-       Enfin, la location d'espace de stockage : pièces supplémentaires, garage, et autres dépendances peuvent être loués comme espace de stockage.

 

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