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Emprunter après 60 ans
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Emprunter après 60 ans

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Les seniors à la recherche d'un prêt immobilier sont de plus en plus nombreux. Les banques ne s'y trompent pas, elles se sont adaptées au vieillissement de la population et proposent des offres spécifiques permettant d'emprunter jusqu'à 75-80 ans. Mais attention, la différence se joue sur la durée du prêt et le coût de l'assurance emprunteur.

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Que vous ayez 30 ans ou 65 ans, les taux faciaux (hors frais) sont les mêmes. C'est sur la durée du prêt que la différence se fait sentir. Celle-ci est conditionnée par la possibilité ou non de souscrire une assurance passé un certain âge. La durée des prêts accordés aux seniors est de plus ou moins 10 ans. Si vous êtes encore en activité, le remboursement de votre prêt démarrera avec des mensualités significatives. Lorsque vous partirez à la retraite, la charge de remboursement diminuera. L'objectif étant que les mensualités ne monopolisent pas plus de 33 % de votre revenu disponible.

L'assurance emprunteur, le talon d'Achille du senior emprunteur

Passé 60 ans, le coût de l'assurance emprunteur n'est pas à négliger puisqu'elle peut fréquemment aller jusqu'à 0,60 % du capital emprunté, contre plus ou moins 0,47 % du capital pour quelqu'un de plus jeune. Heureusement, la délégation d'assurance, instaurée par la loi Lagarde en 2010, a changé la donne. Vous avez en effet la possibilité de souscrire une assurance autre que celle proposée par votre banque (contrat de groupe), à condition que son niveau de garantie soit similaire.

Rembourser son prêt jusqu'à 90 ans !

La plupart des compagnies d'assurance proposent des couvertures individuelles avec une prime calculée selon les caractéristiques du futur assuré. Il est possible de dénicher une couverture accessible jusqu'à 85 ans avec un remboursement du prêt possible jusqu'à 90 ans.

S'assurer pour quels risques ?

Une assurance emprunteur traditionnelle comprend plusieurs garanties : le décès, l'invalidité, la perte d'autonomie et l'incapacité de travail. Au-delà de 65 ans et notamment lorsque l'on a cessé toute activité professionnelle, certains assureurs conseillent de se limiter au seul risque décès. Par contre, si vous exercez un sport extrême (plongée sous-marine, alpinisme...) ou si vous résidez dans un pays à risques, il est préférable de souscrire à l'ensemble des garanties.

Le questionnaire de santé

Quand on est senior, il est rare d'échapper à des formalités médicales poussées, qui peuvent prendre plusieurs semaines. Vous devrez vous soumettre tout d'abord à un questionnaire simplifié d'une dizaine d'items. Si vous souffrez d'une quelconque pathologie (cardiaque, hypertension, diabète) ou présentez une particularité (fumeur, surpoids), vous accéderez automatiquement à la deuxième voire à la troisième étape qui consiste à renseigner un questionnaire beaucoup plus complet avec votre médecin traitant. L'assureur pourra même exiger la réalisation d'une batterie d'examens complémentaires. Le but est de connaître l'ancienneté de la pathologie, si vous êtes suivi, et si vous prenez un traitement.

Majoration de la prime de base

Trois éléments sont pris en compte pour le calcul de la prime d'assurance : le montant du prêt, l'âge du souscripteur et son état de santé. Toutefois, certains assureurs prévoient des procédures d'adhésion simplifiées pour des prêts inférieurs à 150 000 euros. Mais, au moindre pépin de santé déclaré, des majorations s'appliquent au tarif de base, qui peuvent atteindre jusqu'à 300 % ! Parfois, le coût de cette couverture s'avère aussi cher que le taux du crédit. Si vous êtes en couple, une astuce peut consister à n'assurer que le plus jeune ou le plus en forme des deux.

Et si aucun assureur ne vous accepte ?

Vous présentez trop de risques et aucune compagnie n'accepte de vous assurer ? Deux solutions s'offrent alors à vous. La première, sous la forme d'un nantissement si vous possédez des titres de société, une assurance vie ou un plan d'épargne en actions. Mais attention, votre banque peut refuser ce type de montage. La seconde solution consiste à garantir le prêt avec une hypothèque portant sur un autre bien immobilier, entièrement payé. En cas de décès de l'emprunteur, c'est la succession qui est redevable envers la banque.

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