
Pourquoi les charges de copropriété vont augmenter en 2025 ?
En 2025, les copropriétaires devront se préparer à une hausse significative de leurs charges. Cette augmentation découle de nouvelles obligations technologiques, notamment l’adaptation des immeubles à la 4G et la modernisation des systèmes d'alarme des ascenseurs. Ces travaux, bien que nécessaires, engendreront des coûts élevés.
Modernisation des infrastructures : un passage obligatoire
La couverture 4G dans les immeubles collectifs sera renforcée à partir de 2025. Cette mise à niveau vise à anticiper la disparition progressive des réseaux 2G et 3G, jugés énergivores et peu performants. Les copropriétés devront ainsi installer des équipements adaptés dans les parties communes pour garantir un accès optimal à la 4G, et à terme, préparer l'arrivée de la 5G.
Cette transition s’inscrit dans un contexte d’augmentation des besoins numériques, notamment avec la généralisation du télétravail. Par ailleurs, les systèmes d'alarme des ascenseurs, encore largement basés sur les anciens réseaux mobiles, devront eux aussi être adaptés pour répondre aux nouvelles normes de sécurité imposées par les opérateurs télécoms.
Une hausse des charges difficile à éviter
Ces transformations techniques, intégrées dans les plans pluriannuels de travaux, seront discutées lors des assemblées générales des copropriétaires en 2025. Les coûts des travaux, variables selon la taille des immeubles, pourraient atteindre jusqu’à 10 000 € pour certaines copropriétés. De plus, les abonnements aux nouvelles technologies, parfois plus onéreux, viendront alourdir les factures.
Des augmentations cumulées pour les copropriétaires
À ces frais s'ajoutent d'autres hausses : salaires des gardiens, contrats d'assurance impactés par le changement climatique, mise en conformité environnementale ou encore taxe foncière, qui progressera de 7 à 10 % dans certaines communes.
Bien qu'imposée, cette transition numérique apportera un avantage : une meilleure connectivité qui pourrait accroître la valeur des biens immobiliers concernés.