Quelles sont les meilleures plantes purifiantes pour mon intérieur ?
La qualité de l’air de nos maisons n’est pas un détail ! Pollution intérieure, produits ménagers, meubles neufs dégageant des composés chimiques… tout ça peut alourdir l’atmosphère. Bonne nouvelle : certaines plantes d’intérieur ne se contentent pas d’être jolies, elles jouent les super-héros en aidant à filtrer les polluants tout en boostant notre bien-être. Voici notre top 7 des championnes de la purification, avec des astuces pour les adopter facilement chez vous, même si vous n’avez pas la main verte !
1. Le Ficus Benjamina (Figuier pleureur)
Imaginez un arbre miniature dans votre salon : le figuier pleureur, avec ses petites feuilles vertes brillantes, le pro pour capturer le formaldéhyde. Il aime la lumière douce (près d’une fenêtre avec un voilage) et un arrosage modéré (une fois par semaine, quand la terre est sèche sur 2 cm). Vaporisez ses feuilles avec un brumisateur pour recréer l’humidité qu’il adore, et éloignez-le des radiateurs ou des portes qui claquent !
2. Le Chlorophytum Comosum (Plante araignée)
Surnommée « plante araignée » à cause de ses longues feuilles qui retombent comme des pattes, cette star est un cauchemar pour le monoxyde de carbone et le xylène. Ultra-facile à vivre, elle s’épanouit même si vous oubliez de l’arroser une semaine – parfait pour les débutants ! Placez-la sur une étagère près d’une fenêtre (sans soleil direct) et arrosez quand la terre sèche. Bonus : elle produit des bébés plants que vous pouvez offrir à vos amis.
3. Le Lierre (Hedera Helix)
C’est la plante romantique qui cascade d’un panier suspendu ou grimpe sur un tuteur. Il adore traquer le benzène et le formaldéhyde. Pas besoin d’être un pro : il aime l’ombre légère et un sol juste humide (un verre d’eau tous les 5-7 jours suffit). En pot ou en suspension au-dessus de votre bureau, il ajoute une vibe naturelle. Attention toutefois : les baies du lierre sont toxiques pour les animaux de compagnie.
4. La Sansevière (Langue de belle-mère)
Avec ses longues feuilles droites et graphiques, la sansevière est une guerrière : elle élimine benzène, formaldéhyde, trichloréthylène et xylène, tout en survivant à presque tout ! Oubliez-la dans un coin sombre avec un arrosage tous les 15 jours (moins l’hiver), et elle restera vaillante.
5. Le Spathiphyllum (Lys de la paix)
Avec ses fleurs blanches délicates, c’est un as pour nettoyer l’ammoniac, le benzène et le formaldéhyde. Il aime les ambiances un peu humides – pensez salle de bain ou cuisine – et une lumière tamisée (pas de soleil brûlant). Arrosez dès que ses feuilles commencent à s’affaisser (un signe qu’il a soif), mais sans le noyer.
6. L'Aloe Vera
Oui, cette plante qu’on trouve dans les crèmes est aussi une alliée de l’air pur ! Elle gobe le formaldéhyde et le benzène tout en demandant peu d’efforts : un coin ensoleillé (près d’une fenêtre au sud) et un arrosage tous les 10-15 jours quand le sol est bien sec. Cerise sur le gâteau : coupez une feuille et étalez sa sève pour apaiser un coup de soleil ou une brûlure.
7. Le Pothos (Epipremnum aureum)
Avec ses feuilles en cœur marbrées de jaune, le pothos est un champion contre le formaldéhyde, le benzène et le xylène. Il grimpe ou retombe selon vos envies – suspendez-le au-dessus d’une bibliothèque ou laissez-le courir sur une étagère. Il s’adapte à tout, même à une lumière faible (idéal pour un appart sombre), et un arrosage modéré (quand la terre est sèche au toucher) suffit.
Nos astuces pour un air intérieur sain
Pour améliorer la qualité de l'air intérieur, il est recommandé de privilégier une bonne ventilation, de limiter les sources de pollution et d'utiliser des purificateurs d'air appropriés. Mais vous pouvez également placer des plantes là où vous vivez le plus : un ficus dans le salon pour accueillir vos invités, un spathiphyllum dans la cuisine pour neutraliser les odeurs, ou une sansevière près de votre lit pour un sommeil plus sain.
Chaque plante a son caractère : le pothos pardonne vos oublis, mais le lys de la paix réclame un peu plus d’attention. Vérifiez la lumière (pas de soleil direct pour la plupart) et testez la terre avec votre doigt avant d’arroser. Plus il y en a, mieux c’est ! Une règle sympa : 1 plante pour 10 m². Mélangez les variétés pour traquer tous les polluants – un trio ficus, lierre et aloe vera, par exemple, couvre presque tout le spectre.
