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2018 devrait être un excellent cru pour l'immobilier

2018 devrait être un excellent cru pour l'immobilier

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1 million de logements vendus en 2017

Après pratiquement une décennie de morosité - de 2008 à 2016 - le marché retrouve des couleurs, avec un nombre de ventes global atteignant 986 000 en 2017 (contre 845 000 en 2016). Et en l'espace de trois ans (2015 à 2017), selon la Fnaim, les ventes ont bondi de 300 000 unités supplémentaires, soit +42 % (48 % en Île-de- France et 41 % en province). Mais toutes les régions n'ont pas profité de cette embellie à parts égales. Par exemple, si l'on a constaté, entre 2016 et 2017, + 23 % de ventes supplémentaires en Indre-et- Loire, celles-ci n'ont progressé « que » de 8 % dans les Ardennes. Il est à noter que les dix départements les plus actifs du territoire (Paris, Hauts-de- Seine, Alpes- Maritimes, Bouches-du- Rhône, Gironde, Rhône, Yvelines, Var, Nord et Val-de- Marne) concentrent à eux seuls 41,4 % du total des ventes.

Record de hausse des prix à Bordeaux

Ce dynamisme des ventes s'est accompagné d'une hausse des prix au m², entre 2016 et 2017, de 4,2 %, impliquant un prix moyen de vente au m² de 2 550 euros. Les prix des appartements ont grimpé plus vite que ceux des maisons : + 4,9 % (3 385 euros/m²) vs +3,7 % (2 143 euros/m²), une tendance qui s'est inversée par rapport à l'an dernier. L'Île-de- France est la région qui a enregistré le plus fort taux de hausse en un an : + 5 % (4 276 euros/m²), alors que la province affiche une courbe moyenne de +3,9 % (2 188 euros/m²). Bordeaux, avec + 7,7 %, caracole en tête. Paris arrive en deuxième position avec + 6,5 %, qui a franchi ainsi la barre des 9 000 euros (9 228 euros). Les autres grandes capitales régionales ne sont pas en reste : +5,3 % à Lyon, +4,3 % à Nantes, +3,9 % à Toulouse, +3,8 % à Lille, +3,3 % à Rouen, +3 % à Rennes, +2 % à Strasbourg, +1,5 % à Marseille, +1,2 % à Ajaccio. À Orléans, les prix restent stables (+0,1 %), tandis qu'à Dijon, ils reculent de -1 %.

Un pouvoir d'achat imobilier en recul

La Fnaim constate, logiquement, que cette hausse des prix a provoqué un rétrécissement du pouvoir d'achat immobilier. Ainsi, pour l'achat d'un logement de 60 m² à l'aide d'un emprunt sur 20 ans, le pouvoir d'achat recule de 5,1 m² à Bordeaux, 4,5 m² à Paris, 3,9 m² à Lyon, 3,3 m² à Nantes, 3,1 m² à Lille et à Toulouse, de 2,8 m² à Rouen, 2,6 m² à Rennes, 2,1 m² à Strasbourg, 1,8 m² à Marseille, 1,6 m² à Ajaccio et reste relativement stable à Dijon et Orléans.

250 milliards d'euros de crédits accordés en 2017

Acheter à crédit est évidemment le choix numéro un des acquéreurs. La montée des ventes a donc engendré une forte croissance de la production de crédits : 250 milliards d'euros de crédits (hors renégociations) ont été octroyés (sur 12 mois) à fin octobre 2017, soit plus du double de la production de 2016. À noter que 29 % des crédits à l'habitat (hors rachats) ont été souscrits par des primo-accédants.

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