En pleine canicule estivale, Thibault PERRIER-GUSTIN, Responsable du Service Comptabilité du siège du groupe d’agences immobilières Nestenn, a gravi tout récemment le Mont Blanc avec son père de 67 ans.
Ses origines savoyardes remontent à la surface…
Originaires de Savoie, Thibault et son père ont réalisé leur rêve : l’ascension du Mont Blanc ! Un défi hors norme entre père et fils qui leur a permis de se rafraîchir les idées en plein été. Ce périple atypique, jalonné de temps clair, de vent, de rafales, de brouillard, de plaisir, de bonheur, de rires, mais aussi de doutes, a été soutenu de tout cœur par le groupe d’agences immobilières Nestenn et nous en sommes fiers.
Une préparation sportive et musculaire
« Nous avons pris attache avec un guide de haute-montage pour nous accompagner dans cette expédition… » nous explique Thibault avec émotion. « En plein COVID-19, il était difficile de réaliser une préparation dite d’altitude ; nous avons opté pour un entraînement physique intensif, entre le Coudon et le Mont Faron, dans le Var. Une bonne préparation musculaire, une belle préparation mentale, pour aborder les 3 jours à venir d’adaptation, proposés par notre accompagnateur… » ajoute Thibault.
3200 mètres, 3600 mètres, 4000 mètres… d’altitude
« Coachés par notre guide, nous avons réalisé durant 72 heures non-stop une acclimatation entre 3200 mètres et 3600 mètres d’altitude. Nous sommes partis de Chamonix et nous avons marché sur les glaciers d’Argentière et du Trient dans le massif du Mont Blanc. Nos soirées et nuitées en refuges secs, lingettes obligent, sans eau pour nous laver, nous a permis de réaliser les bienfaits du confort citadin… » nous raconte Thibault avec un sourire entendu. « Aussi, nous avons assimilé rapidement qu’il fallait se délester de quelques kilos de nos sacs à dos. Seuls 8 kilos au lieu de 12 au départ ! Le poids sur le dos est l’ennemi numéro 1 de l’alpiniste, nous sommes partis pour l’ascension finale avec le strict minimum ! » précise Thibault.
Equipement et matériel de haute-montagne oblige
Pour dompter la montagne, nos alpinistes débutants se sont harnachés d’une paire de chaussures d’alpinisme aux chevilles renforcées, étanches et munies de crampons 12 points. Un baudrier, un piolet, des bâtons de marche, des cordes et des mousquetons, un casque avec frontale leur ont permis d’aborder cette ascension en toute sécurité. Accoutrés de leurs vêtements coupe-vent et respirants de type Gore Tex, Thibault et son papa ont pu contrôler leur température corporelle en toute sérénité.
Moins 7 au sommet… un cerveau moins oxygéné
Après des milliers de plantés de bâtons, nos deux aventuriers se sont lancés à l’assaut du Mont-Blanc. 9 heures de marche, 6 heures pour la montée et 3 heures pour la descente. « Les conditions climatiques en cette période estivale étaient très favorables. 0° à 4000 mètres d’altitude, -7 au sommet. Nous avons eu beau temps tout le long de notre ascension, hormis la dernière heure pour atteindre le sommet. À 4000 mètres, nous avons commencé à avoir quelques difficultés respiratoires, un essoufflement permanent, le moindre pas demandait un effort incroyable, notre cerveau était moins oxygéné ; il était difficile de se concentrer. À ce moment précis, j’aurais aimé rencontrer le Yeti, mais non je n’ai pas eu d’hallucinations… » s’esclaffe Thibault.
Le sommet à portée de pieds !
Point culminant de la chaîne des Alpes, le Mont Blanc est le plus haut sommet d’Europe occidentale avec une altitude de 4809mètres, sa proéminence étant à 4696 mètres selon les derniers relevés topographiques. « Lorsque nous sommes arrivés au sommet, j’ai ressenti une décharge d’adrénaline incroyable, une grande fierté d’avoir relevé ce défi avec mon père, l’accomplissement de notre rêve… une émotion singulière… une fascination stupéfiante… un félicité délicieuse… ça y est nous y étions ! » nous confie Thibault.
Avec seulement 1% de batterie dans son téléphone portable au sommet du Mont Blanc, Thibault nous livre un seul et unique cliché, croquant à pleines dents la banderole du groupe d’agences immobilières Nestenn… Les pieds dans la neige, la tête sur le toit du monde ; pour la postérité … Vivat à ces deux rochassiers !
Rédaction : M.N