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Nestenn Lifestyle : les Tiny House ont la cote !

Nestenn Lifestyle : les Tiny House ont la cote !

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Véritable art de vivre notamment en milieu rural, la Tiny House a de plus en plus la cote en France ! Souvent plébiscitée par des célibataires, des étudiants, des jeunes actifs et des seniors, la Tiny House fait des émules parmi une population en quête de charme, d’écoresponsabilité, d’écologie, d’économie et de respect de la nature. Le groupe Nestenn s’est intéressé à cet habitat alternatif en bois : informations, législations, permissions, dimensions, addition, …  tout ce que vous devez savoir sur votre future Tiny House !

La Tiny House, made in USA !

L’origine de la Tiny House ou à la française « micromaison ou maison minuscule », se trouve aux États-Unis. Les premières influences proviennent des traditionnelles cabanes de pionniers ou maisonnettes isolées en pleine forêt ; un art de vivre en toute autonomie, en toute simplicité ; un retour à l’essentiel. En 1854, l’ouvrage de l’écrivain américain Henry David Thoreau « Walden ou la Vie dans les Bois » a eu un impact majeur sur le concept de vie simple, minimaliste, dans une petite habitation. Auteur mais aussi aventurier, Thoreau vécut dans une cabane au bord de l’étang Walden pendant deux ans, expérimentant ainsi une vie en pleine nature épurée de toute entrave urbaine. Puis, la Grande Dépression des années 1930 oblige de nombreuses personnes à vivre dans des abris de fortune, en raison de contraintes économiques. Cette période contribue largement à populariser l’idée de vivre dans de petits espaces. À la fin du 20ème siècle jusqu’au début du 21ème, certaines émissions de télévision populaires mettent en scène des personnes qui construisent et vivent dans de minuscules maisons ; ce qui concourt à enchanter les partisans de maisons plus petites et plus abordables. Enfin, Jay Shafer, le fondateur de la société Tumbleweed Tiny House Company a joué un rôle déterminant dans la popularisation des Tiny Houses aux États-Unis. Précurseur en matière de construction de nano-maisons, pratiques, autonomes, économiques, il propose plusieurs modèles. Aujourd’hui, le mouvement des Tiny Houses est mondial. En France, plusieurs fabricants de Tiny Houses proposent différents modèles, dont des Tiny Houses de plain-pied pour les retraités. Majoritairement pour des raisons financières et de style de vie, le choix de ce type d’habitat est basé sur le respect de l’environnement et de la nature. La Tiny House est le symbole de la simplicité dans une vie moderne. 

Législation et réglementation autour de la Tiny House.

Grâce à l’engouement pour ce type d’habitation de petite taille, la législation et les réglementations, au fil du temps, ont évolué, permettant ainsi plus de flexibilité en matière de construction et de zonage. Attention cependant, les lois et réglementations autour des Tiny Houses varient d’un endroit à l’autre, en fonction du pays ou de la région. Ce format de maisons devient de plus en plus populaire comme logement alternatif et s’appuie sur des règles spécifiques en matière de zonage, de construction, et de sécurité. Typiquement, le zonage est l’une des préoccupations principales pour les Tiny Houses. Dans de nombreuses régions et communes, les règles de zonage déterminent les sites où vous pouvez installer une Tiny. Selon les secteurs, elles peuvent être autorisées dans des zones résidentielles, tandis que d’autres régions les autorisent uniquement sur des terrains identifiés pour maisons mobiles ou de loisirs. Il est possible aussi d’installer une Tiny House dans une arrière-cour ou au fond du jardin comme pièce supplémentaire, sous réserve de certaines conditions imposées par les communes. Renseignez-vous auprès de votre mairie. Concernant la taille, les spécifications de la Tiny House et le gabarit, ils sont définis par des dimensions spécifiques en m², en m3 ou calculés sur la longueur ou la largeur de la structure. Aussi, les exigences en matière de sécurité et de construction, incluant l’isolation, le système électrique, la plomberie et le chauffage, doivent communément respecter les normes du bâtiment en vigueur. Il est à noter que les Tiny Houses doivent, autant que faire se peut, respecter les codes du bâtiment applicables à la construction résidentielle. Ces codes varient en fonction de la région, mais couvrent généralement la structure et le second œuvre. Aussi, certaines Tiny Houses peuvent nécessiter une certification ou une homologation pour être considérées comme des habitations légales. Aussi, il existe les Tiny Houses autonomes et les Tiny Houses nécessitant des  raccordements aux services de la commune. Concernant les raccordements aux services publics (eau, électricité, assainissement, etc.), prenez attache avec les services communaux de votre secteur. Enfin, concernant les impôts, les réglementations fiscales varient en fonction du classement de votre Tiny House. Par exemple, elle peut être considérée comme une maison mobile, une résidence secondaire ou un logement principal ; ce qui influence le type et le montant des impôts fonciers et taxes. Avant de vous lancer dans l’auto-construction ou l’assemblage ou dans l’achat d’une Tiny House, il est essentiel de réaliser des recherches approfondies sur les lois locales et de consulter les autorités communales pour comprendre les règles spécifiques de la région choisie. Des associations et des groupes de défense de Tiny Houses peuvent également fournir des informations importantes et un soutien précieux pour vous aider à maîtriser la réglementation. 

…vivats à la loi ALUR !

Avec l’arrivée en 2014 de la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (loi ALUR ), la Tiny House a trouvé sa raison d’exister. Encadrées par la loi, les Tiny Houses ont une existence juridique comme les autres habitats légers de type roulottes, tipis, ou yourtes, qui s’inscrivent dans un mode de vie alternatif, écologique et autonome. Dans ce contexte d’habitat, la loi ALUR a pour vocation : d’adapter l’urbanisme pour prendre en compte tous les modes d’habitats alternatifs ; de considérer les habitations légères et mobiles comme lieux de vie permanents. À cet effet, les communes peuvent inscrire sur leur Plan Local d’Urbanisme (PLU), des terrains sur lesquels ces habitats alternatifs auront l’autorisation de s’installer (toutes zones confondues : urbaines, pastilles, naturelles, agricoles, forestières… par définition non constructibles). Rapprochez-vous de votre mairie pour vous assurer que leur PLU est mis à jour. Dans le cas contraire, demandez à vos élus dédiés d’y remédier. Attention : si vous êtes dans l’illégalité, c’est-à-dire si vous avez posé votre Tiny House sur votre terrain privé sans obtenir l’autorisation de votre commune, la loi ALUR donne aux maires la possibilité de vous infliger une amende de l’ordre de 500€ par jour après sommation.

Remorque ou convoi exceptionnel pour déplacer ma mini-maison ?

Une Tiny House, considérée comme un habitat léger, doit avoir un cahier des charges précis ; car elle est considérée comme remorque quand elle se déplace. Pour ce faire, votre nano-maison doit respecter certaines dimensions, en matière de longueur, largeur, hauteur, poids et notamment dans le cadre d’un déplacement. Le poids maximum légal pour transporter votre Tiny est de 3500KG remorque comprise. Dans ce cadre-là, le permis B suffit. Renseignez-vous préalablement y compris pour les règles d’immatriculation. www.prefecture-regions.gouv.fr

Puis-je installer une Tiny House sur mon terrain ?

Si votre terrain est considéré comme constructible, c’est-à-dire viabilisé ou en cours de viabilisation, vous pouvez y installer une Tiny House. Vous serez donc soumis aux règles d’urbanisme applicables à la zone d’installation, en matière de raccordement à l’eau, à l’électricité et à l’assainissement. En revanche, si votre terrain est non constructible, vous ne pouvez implanter aucune maison ; sauf si le terrain comporte une ancienne bâtisse édifiée avant l’entrée en vigueur de la loi classant le lieu comme « non constructible ». Il s’agit généralement du dénommé « terrain de loisirs », c’est-à-dire qu’on ne peut pas y vivre à l’année. À noter qu’une Tiny House sur sa remorque à roues peut être installée sans autorisation sur un terrain non constructible, dans la limite de 3 mois par an. Le reste du temps, elle doit être en « gardiennage » à l’extérieur dudit terrain. Enfin, en Zone Agricole ou Naturelle, une Tiny House peut être installée, si et seulement si, elle est nécessaire à l’exploitation agricole ou forestière ; dans ce cadre précis, c’est votre activité qui justifiera votre droit d’y habiter. 

Une assurance habitation est-elle nécessaire pour une Tiny House ?

Oui, votre Tiny House doit être assurée ! En tant qu’habitation lorsqu’elle est sur un terrain et en tant que remorque lorsqu’elle est sur la route ! Pour ce type d’habitation, il existe des contrats d’assurance spécifiques pour habitation dite mobile, même si en l’espèce vous sédentarisez votre mini-maison. Dans tous les cas, vous aurez besoin d’une assurance multirisque habitation et d’une assurance « véhicule tracteur ». Votre assureur saura vous guider. 

Y’a-t-il des taxes à payer pour une Tiny House ?

Selon l’utilisation réservée à votre Tiny House, sa taille et la région, différentes taxes seront appliquées. Si vous êtes propriétaire du terrain sur lequel vous implantez votre Tiny House à l’année, vous paierez une Taxe Foncière (pour le terrain) ; montant qui dépendra des lois fiscales locales et de la valeur du terrain. Concernant la Taxe d’Habitation, cette taxe n’est plus appliquée en France et donc n’est plus redevable par le contribuable, sauf pour les résidences secondaires. Si vous achetez du matériel de construction pour votre Tiny House, vous aurez à régler la TVA. Dans le cadre des services publics, vous aurez à payer des factures d’eau, d’électricité, de gaz, d’assainissement ou d’autres services publics en fonction des types de raccordements réalisés à ces services ou encore une taxe des ordures ménagères. D’un point de vue administratif, une Tiny House est considérée comme une résidence mobile terrestre, lui conférant un statut fiscal particulier moyennant une taxe annuelle d’environ 150€. Selon la taille et l’utilisation de votre Tiny House, vous serez contraints d’obtenir un permis de construire ou d’occupation ; impliquant des frais de permis. Enfin si vous louez votre Tiny House comme logement de vacances ou pour des séjours temporaires, vous pourriez être redevables de taxes sur les hébergements. En tout état de cause, selon la région, selon les communes, selon l’utilisation, la taille, etc. de votre Tiny House, renseignez-vous auprès de votre mairie et de votre centre des impôts. 

Quelles sont les autorisations à obtenir pour installer une Tiny House ?

Si la Tiny House que vous installez sur votre terrain privé devient votre lieu de résidence, il est nécessaire de déposer une déclaration préalable de travaux en mairie. Aussi, si l’emprise au sol de votre mini-maison est supérieure à 20m², un permis de construire sera nécessaire au même titre qu’une construction classique. Renseignez-vous auprès du service urbanisme de votre commune. 

Quel est le prix d’une Tiny House ?

La Tiny House se décline généralement en deux ou trois options : les Tiny Houses auto-construites, celles livrées clés en main ou encore une alternative mezzo-mezzo, les Tiny Houses fournies par un constructeur, mais à « terminer ». En moyenne, selon la surface, le bois et les matériaux utilisés, si vous construisez vous-même votre Tiny House, prévoyez un budget entre 15.000 et 35.000€ hors mobilier, hors équipements et hors terrain. Si vous l’achetez chez un constructeur spécialisé, il vous en coûtera, selon la taille et les équipements, entre 40.000€ et 100.000€. Généralement, la taille moyenne d’une Tiny House est d’environ 20 à 30m² et le prix moyen d’environ 50 à 55.000€. Renseignez-vous auprès de constructeurs spécialisés ; plusieurs sociétés sérieuses se partagent le marché en France. Si vous choisissez d’ajouter par exemple des panneaux solaires, un système de climatisation, de l’électroménager haut de gamme ou des matériaux écologiques précis, prévoir une enveloppe supplémentaire de 10 à 20.000€.

Nos conseils avant d’acheter une Tiny House…

La première question à se poser dans le cadre d’un projet de Tiny House : « est-ce que j’envisage de la déplacer régulièrement ou non ? ». Selon votre réponse, la gestion de votre mini-maison sera différente. D’autres questions sont à mettre sur la table : comment équiper ma Tiny-House - Quels sont les objets et ustensiles indispensables et ceux à proscrire – Où implanter ma Tiny, à la campagne, à la montagne, à la ville ? L’environnement choisi aura une incidence sur vos besoins et vos branchements – Êtes-vous prêts à faire corps avec la nature ? L’espace étant réduit dans une Tiny House, vous serez plus souvent dehors, à jardiner, à vous promener, à pique-niquer, à partager vos journées entre la faune et la flore… Bien identifier votre budget ; avec une Tiny House vous pouvez réduire considérablement vos dépenses par rapport à un logement classique, un choix judicieux en période d’inflation et de crise immobilière… Aussi, la Tiny House peut être un tremplin pour apprivoiser les enjeux liés à l’environnement (une douche rapide plutôt qu’un bain – moins d’électricité – moins de chauffage – moins du tout superflu !), et donc une empreinte carbone acceptable. Et si, pour tester le dispositif de la micro-maison, vous en faisiez un projet de résidence secondaire ? À méditer !

Vivre en Tiny House, une expérience unique !

Certaines notions de vie liées à votre personnalité sont importantes à prendre en compte. Tout le monde n’est pas fait pour vivre en Tiny House. Si en revanche, vous aimez le minimalisme confortable, si vous êtes à la recherche d’un espace cocooning unique pour vivre et télétravailler, dans un environnement résolument naturel et serein pour vous délester d’une charge mentale souvent oppressante, si vous optez pour un mode de vie « slowlife » et de consommation différente ; tout en réduisant vos frais d’habitat ; la Tiny House est faite pour vous ! 

Un village de Tiny Houses, ça vous tente ?

Aux États-Unis, des propriétaires de Tiny Houses se sont regroupés en « villages » ; permettant de concilier la philosophie du « vivre autrement » avec la raison du « vivre ensemble ». En France, force est de constater une certaine frilosité concernant ce type de nano-habitat. Quelques projets sont engagés par des collectifs d’étudiants, par des campings écotouristiques ou par quelques férus Tinynistes ? 

Ce qui, il y a quelques années, était encore à l’état d’embryon en France, aujourd’hui vivre dans une Tiny House est non seulement possible, mais accessible légalement. En revanche, la vie en micro-maison est soumise à l’agrément des élus de votre commune. Un rêve qui peut devenir réalité, si et seulement si vous êtes motivé !

www.nestenn.com

Rédaction : MN

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